Depuis des années, une rumeur persiste sur le véritable père biologique du prince Harry. Certains affirment qu’il ne serait pas le fils du roi Charles III mais plutôt de James Hewitt, un ancien officier de cavalerie qui a eu une liaison avec Lady Diana dans les années 80. Une théorie alimentée par des similitudes physiques troublantes entre Harry et Hewitt. Mais qu’en est-il vraiment ?
Plongeons-nous dans ce mystère royal qui passionne les Britanniques et décryptons ensemble les différents éléments qui entourent cette question épineuse. À travers cet article fouillé, nous tenterons de faire la lumière sur les origines du prince Harry.
Depuis l’adolescence du prince Harry, des doutes sur sa filiation font régulièrement surface dans les tabloïds britanniques. La presse people suggère qu’il pourrait être le fruit de la relation extra-conjugale de Diana avec James Hewitt plutôt que le fils biologique du roi Charles III. Plusieurs éléments alimentent ces spéculations :
La ressemblance physique frappante entre Harry et James Hewitt, en particulier leur chevelure rousse flamboyante
Le fait que Charles aurait lui-même plaisanté en remettant en question sa paternité
L’attitude rebelle du jeune prince, qualifié « d’enfant terrible » de la famille royale
Le silence de la famille royale qui n’a jamais formellement démenti ces allégations
Pourtant, comme nous allons le voir, de solides arguments viennent contredire cette théorie. Mais les rumeurs ont la vie dure et continuent de se propager, au grand dam du prince Harry.
James Hewitt est un ancien officier de cavalerie qui a eu une liaison de 5 ans avec la princesse Diana, de 1986 à 1991. Leur relation extra-conjugale est révélée au grand jour en 1994, bien après leur rupture. Dans un livre, Hewitt raconte les détails intimes de sa relation avec Diana, ce qui lui vaut les foudres de la famille royale.
Très vite, les tabloïds soulignent l’étonnante ressemblance physique entre Hewitt et le prince Harry, tous deux athlétiques, roux et arborant le même sourire charmeur. La rumeur prend de l’ampleur quand Hewitt refuse de démentir catégoriquement être le père d’Harry. Pourtant, il finira par le faire des années plus tard.
Pour beaucoup, James Hewitt incarne l’image de l’amant séducteur qui aurait pu mettre en péril la filiation royale. Une figure embarrassante que la monarchie aurait cherché à étouffer, quitte à laisser courir les spéculations les plus folles.
Face à la persistance de la rumeur, que disent les différents protagonistes ? Chacun y va de sa petite phrase, sans pour autant clarifier totalement la situation :
James Hewitt a fini par démentir être le père du prince Harry, affirmant avoir rencontré Diana seulement 2 ans après la naissance du prince.
Le prince Harry évoque pour la première fois le sujet dans ses mémoires en 2023. Il y raconte que son père Charles plaisantait sur sa paternité mais que cela le blessait beaucoup.
De son côté, Charles III n’a jamais officiellement réagi à la polémique, se contentant d’ironiser en privé d’après Harry.
Quant à Diana, décédée en 1997, elle aurait confié à des proches qu’Harry était bien le fils de Charles.
La famille royale n’a jamais publié de communiqué pour démentir formellement la rumeur.
Si les principaux intéressés semblent unanimes pour affirmer que Charles est le père biologique d’Harry, le flou artistique savamment entretenu pendant des années a permis aux spéculations les plus folles de prospérer.
Malgré la ténacité de la rumeur, plusieurs éléments solides viennent la contredire et confirmer que le prince Harry est bien le fils biologique du roi Charles III :
La chronologie : Diana aurait rencontré James Hewitt en 1986, soit 2 ans après la naissance d’Harry. Leur liaison n’a donc pas pu entraîner la conception du prince.
Les traits physiques : En vieillissant, Harry ressemble de plus en plus à son grand-père paternel le prince Philip ainsi qu’à son père Charles III. La rousseur n’est pas un critère suffisant.
Les déclarations des intéressés : Harry, Charles et Hewitt ont tous trois affirmé, avec plus ou moins de clarté, que Charles était bien le père.
L’absence de preuve tangible : Aucun test ADN ni document probant n’est venu étayer la thèse de la paternité de Hewitt. Seules des spéculations alimentent la rumeur.
Malgré ces éléments rationnels, le mystère continue de planer pour certains, en raison du silence de la monarchie qui n’a jamais souhaité éteindre définitivement la polémique. Un choix sans doute pour préserver la vie privée de chacun mais qui a pu paradoxalement donner du crédit aux rumeurs.
Au-delà de la paternité du prince Harry, les liaisons extra-conjugales de Diana ont fait couler beaucoup d’encre et embarrassé la famille royale. Durant son mariage, pas moins de 7 amants ont été prêtés à la princesse de Galles par les tabloïds :
Barry Mannakee, son garde du corps
James Gilbey, un vendeur de voitures
James Hewitt donc, le fameux officier de cavalerie
Oliver Hoare, un marchand d’art
Will Carling, le capitaine de l’équipe d’Angleterre de rugby
Hasnat Khan, un chirurgien dont elle était follement amoureuse
Dodi Al-Fayed, avec qui elle a tragiquement perdu la vie à Paris en 1997
Si certaines de ces liaons n’ont jamais été confirmées, d’autres comme celle avec James Hewitt ont fait grand bruit. Pour la monarchie très à cheval sur les principes, ces écarts extra-conjugaux de Diana ont été difficiles à gérer. D’autant qu’au même moment, la liaison du prince Charles avec Camilla Parker-Bowles éclatait au grand jour.
Les infidélités de Diana lui ont valu une réputation sulfureuse. Mais pour beaucoup de Britanniques, elles sont le reflet d’une princesse mal-aimée et incomprise qui cherchait du réconfort auprès d’autres hommes. Quitte à s’attirer les foudres de la famille royale.
Depuis l’adolescence du prince Harry, la famille royale cultive une certaine ambiguïté sur la question de sa paternité biologique. Aucun démenti officiel n’a jamais été publié pour faire taire la rumeur, laissant ainsi le champ libre aux spéculations.
Pire, le roi Charles III aurait lui-même alimenté le mystère en faisant des plaisanteries douteuses sur le sujet. Dans ses mémoires, Harry raconte que son père lui disait en plaisantant : « Qui sait si je suis vraiment le prince de Galles ? Qui sait si je suis même ton vrai père ? ». Des blagues que le prince Harry jugeait déplacées et blessantes.
Le silence de la Firme interroge. A-t-elle volontairement laissé planer le doute pour nuire à l’image de Diana et de son fils cadet ? Ou a-t-elle préféré ne pas réagir pour ne pas donner d’importance à une simple rumeur ? En ne clarifiant pas les choses, la monarchie a, d’une certaine manière, attisé les soupçons.
Pourtant, la famille royale aurait sans doute eu les moyens de faire taire définitivement la polémique, en autorisant par exemple un test ADN. Mais elle a toujours refusé de franchir ce cap, sans doute pour préserver le peu de vie privée qu’il reste à ses membres.
Au-delà de la blessure personnelle, les doutes sur sa filiation ont renforcé chez Harry son sentiment d’être un éternel second. Toute sa vie, il s’est senti relégué au second plan, dans l’ombre de son frère aîné William, le futur roi.
Son surnom « the spare », qui peut se traduire par « le remplaçant » ou « le suppléant », illustre bien son malaise. Dès sa naissance, son père Charles aurait lancé à Diana « Merveilleux! Maintenant tu m’as donné un héritier et un suppléant ». Une petite phrase lourde de sens.
Les rumeurs sur son « vrai père » n’ont fait qu’accentuer ce sentiment d’infériorité et de ne pas être un membre à part entière de la famille royale. Comme si son statut était sans cesse remis en question. Dans ses mémoires, Harry confie avoir souffert de cette situation.
Ce mal-être, combiné à d’autres facteurs comme le décès de sa mère et la pression médiatique, explique sans doute en partie sa décision de prendre ses distances avec la monarchie. En s’exilant aux États-Unis avec son épouse Meghan, Harry a voulu s’affranchir de son rôle d’éternel second.
Depuis l’interview choc de Harry et Meghan avec Oprah Winfrey en 2021, le conflit ouvert avec la famille royale connaît de multiples rebondissements. Et la question de la filiation du prince est revenue sur le devant de la scène.
Les attaques du couple Sussex contre la monarchie n’ont fait qu’envenimer les relations. Dans leur série documentaire Netflix puis dans ses mémoires « Le Suppléant », Harry règle ses comptes avec la famille royale. Il y évoque notamment pour la première fois la blessure causée par les rumeurs sur son « vrai père ».
Ces révélations fracassantes ont fait l’effet d’une bombe au Royaume-Uni. La presse britannique s’est déchaînée contre le prince, l’accusant de vouloir dynamiter la monarchie. Sa popularité, comme celle de Meghan, est au plus bas. Mais le succès planétaire de ses mémoires montre que leur histoire passionne.
La réconciliation semble difficile. Malgré une timide main tendue de Charles III à son fils lors de son couronnement, le fossé paraît immense. Harry est pris dans une tempête médiatique qu’il a lui-même contribué à déclencher en jouant la transparence. Reste à savoir si, comme Diana en son temps, il parviendra à s’en sortir et à apaiser les tensions familiales.
Au-delà du feuilleton médiatique, il y a chez Harry une vraie souffrance. Celle d’un petit garçon qui a perdu sa mère trop tôt et qui a le sentiment de ne pas être accepté pour ce qu’il est. Les doutes sur sa filiation n’ont fait que renforcer ce traumatisme initial.
Qu’il soit ou non le fils biologique de Charles III, Harry a dû composer avec cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête et ce sentiment de ne pas être légitime. Une blessure intime qu’il porte en lui depuis l’adolescence et qui l’a façonné en tant qu’homme.
Ses « frasques » de jeunesse, sa carrière militaire, ses engagements humanitaires, sa quête de vérité doivent aussi se comprendre à l’aune de ce traumatisme originel. Harry semble s’être construit en opposition et en réaction à son statut de prince, avec une volonté farouche de tracer sa voie.
Pourtant, malgré ses efforts pour s’émanciper, le spectre de Lady Di et les polémiques sur sa filiation continuent de le rattraper. Comme si le prince ne pouvait échapper à son destin, à son rôle imposé de « remplaçant » potentiellement illégitime. Un fardeau difficile à porter pour le duc de Sussex.
Au terme de notre enquête, il semble clair que Charles III est bel et bien le père biologique du prince Harry. Tous les éléments factuels, de la chronologie de la liaison de Diana avec Hewitt aux traits physiques d’Harry en passant par les déclarations des intéressés, convergent dans ce sens.
Bien sûr, en l’absence de test ADN, un infime doute subsistera toujours chez les plus sceptiques. Mais les faits sont têtus et la thèse de James Hewitt apparaît de plus en plus improbable. Aucune preuve tangible n’est venue l’étayer en près de 40 ans.
Le plus probable est que la famille royale ait, par son silence et son ambiguïté, involontairement alimenté cette rumeur. En refusant de clarifier les choses, la monarchie a laissé le champ libre à toutes les spéculations, y compris les plus farfelues. Un contre-feu qui s’est finalement retourné contre elle.
Aujourd’hui encore, malgré les dénégations de Harry, cette rumeur continue de le poursuivre, comme un fantôme dont il n’arrive pas à se débarrasser. Un symbole de la pression médiatique et des non-dits familiaux dont le prince a été victime toute sa vie et qui l’ont sans doute poussé à fuir le royaume.
Alors oui, le prince Harry est bien le « fils de son père », au sens propre comme au figuré. Mais il est aussi et surtout le fils de Diana, cette mère aimante et tourmentée à qui il semble avoir beaucoup emprunté. De sa sensibilité à fleur de peau à sa quête éperdue de reconnaissance en passant par son anticonformisme, Harry perpétue d’une certaine manière l’héritage de la princesse des cœurs. Une ressemblance troublante qui explique sans doute, bien plus que la couleur de ses cheveux, l’acharnement des tabloïds et les doutes sur sa filiation.