Chaque année, des milliers de français sont confrontés à un saignement de nez, phénomène aussi soudain qu’inquiétant. Pourtant, la plupart du temps, cette urgence domptée rapidement à domicile ne révèle qu’un déséquilibre local bénin. Les pharmacies regorgent de solutions, des sprays comme Sterimar aux pansements hémostatiques de marques reconnues telles que Hansaplast ou Mercurochrome. Face à ce trouble fréquent, comprendre les causes, adopter les bons gestes et savoir quand consulter s’avèrent cruciaux pour éviter des complications. Dans cet article, éclairages et conseils s’appuient sur une analyse rigoureuse des données médicales et des pratiques recommandées par les professionnels de santé, afin de vous armer face à cet incident à la fois commun et souvent mal compris.
Les causes communes des saignements de nez : comprendre pour mieux agir
Les saignements de nez, ou épistaxis, sont généralement liés à une fragilité vasculaire localisée dans une zone appelée la « tache vasculaire » sur la cloison nasale. Cette zone est particulièrement exposée aux ruptures, car elle concentre la convergence de plusieurs petites artères. Environ 90 % des épistaxis proviennent de ces vaisseaux fragiles situés en avant de la cloison.
Plusieurs facteurs favorisent ces ruptures, que l’on peut classer en causes locales et causes générales. Les causes locales incluent :
- Traumatismes : qu’ils soient directs, comme un coup au nez, ou des gestes répétés et agressifs, comme un mouchage violent ou un grattage.
- Sècheresse nasale : particulièrement en hiver ou dans des environnements chauffés, cette sécheresse fragilise les muqueuses.
- Infections nasales : rhinites ou sinusites favorisent l’inflammation et donc la fragilité vasculaire.
- Corps étranger : surtout fréquents chez les enfants, provoquant irritation et saignement.
Les causes générales, plus systémiques, peuvent être liées à des troubles de la coagulation, l’hypertension artérielle, certains médicaments — notamment les anticoagulants — ou encore des désordres hématologiques. Une consultation en pharmacie peut orienter vers la nécessité d’un suivi médical approfondi en cas de fréquence accrue des saignements.
Pour illustrer, le pharmacien d’officine joue un rôle clé dans l’orientation des patients, notamment en suggérant l’utilisation de sprays nasaux hydratants comme Sterimar ou des gels spécifiques qui restaurent la muqueuse sans agressivité. Les patients atteints d’affections inflammatoires bénéficient, eux, parfois de recommandations vers des traitements adaptés en pharmacie, comme les produits Humex.
| Causes | Type | Risques associés |
|---|---|---|
| Traumatismes (chocs, mouchage violent) | Locale | Complications rares, irritation répétée |
| Sècheresse nasale | Locale | Récurrences, irritation muqueuse |
| Infections nasales | Locale | Inflammation, douleur |
| Troubles de la coagulation | Générale | Risque d’hémorragie majeure |
| Hypertension artérielle | Générale | Risque accru de récidive |
En 2025, la prise en charge des épistaxis se veut donc pragmatique : dépasser les idées reçues en matière de gestes immédiats et s’appuyer sur des solutions pharmaceutiques simples mais efficaces, tout en restant vigilant face aux signes d’alerte.
Les gestes d’urgence à adopter pour maîtriser un saignement de nez
Lorsqu’un saignement de nez survient, la priorité absolue est de contenir cette hémorragie rapidement et efficacement. Pourtant, nombre de personnes continuent de pencher la tête en arrière, une erreur qui peut aggraver la situation. Pourquoi et comment agir correctement ?
La position à adopter est d’abord de garder la tête droite ou légèrement penchée en avant afin d’éviter que le sang s’écoule dans la gorge. Cette mauvaise direction du sang peut provoquer des nausées, voire des vomissements, et masquer la gravité réelle du saignement. Accompagnez toujours ce geste d’un mouchoir ou d’un tissu pour recueillir le sang sans tâcher les vêtements.
Le geste crucial est la compression. Contrairement à un réflexe naturel qui consiste à pincer uniquement la narine qui saigne, il est conseillé d’appliquer une pression ferme sur les deux narines simultanément, juste sous l’os nasal, en utilisant les doigts (les deux index sont souvent employés). Cette pression idéale doit être maintenue d’une main ferme pendant au moins 10 minutes sans interruption. Cela permet d’identifier si le saignement s’arrête via la compression directe de la « tache vasculaire ».
Avant cette étape, un léger mouchage doux est conseillé, notamment au-dessus d’un lavabo pour éliminer les caillots qui pourraient continuer à alimenter le saignement. Ce geste doit être fait avec précaution pour ne pas relancer l’hémorragie.
- Positionnez-vous confortablement, assis, tête droite.
- Préparez un mouchoir ou une compresse propre.
- Mouchez-vous doucement pour dégager les narines.
- Compressez fermement les deux narines pendant 10 minutes sans relâcher.
- Évitez de parler ou de bouger la tête pendant la compression.
- Après 10 minutes, relâchez doucement pour observer si le saignement a cessé.
Ces gestes sont largement reconnus et validés par les professionnels, y compris en pharmacie où les conseillers peuvent également proposer des pansements hémostatiques. Certains patients avertis utilisent également des solutions disponibles comme Mercurochrome ou Hansaplast pour favoriser la cicatrisation des muqueuses après l’épisode.
| Etape | Description précise | Pourquoi c’est important |
|---|---|---|
| Ne pas pencher la tête en arrière | Gardez la tête droite ou penchée en avant légèrement | Evite le reflux de sang dans la gorge, diminue les risques de nausée |
| Compression des deux narines | Serrez la pointe du nez avec les deux index | Stoppe la circulation sanguine vers la blessure |
| Mouchage doux préalable | Expulsez doucement les caillots, sans aggraver la blessure | Facilite la mise en place de la compression efficace |
La prévention des récidives : conseils pratiques au quotidien
Après avoir maîtrisé un saignement de nez, accompagner la muqueuse dans une phase de réparation est essentiel pour limiter les risques de récidives et d’irritations chroniques. Plusieurs habitudes peuvent être adoptées, renforcées par l’utilisation de produits disponibles en pharmacie et adaptés aux besoins spécifiques.
La première mesure à privilégier est l’hydratation régulière des fosses nasales. L’air intérieur, souvent sec, particulièrement en période de chauffage ou en climat froid, déshydrate les muqueuses nasales. Recourir à des solutions comme Sterimar ou d’autres sprays hypertoniques permet de conserver une bonne humidification, réduisant ainsi le risque de désèchement et de fissures.
Par ailleurs, éviter les irritants est crucial :
- Le tabac aggrave l’irritation des muqueuses et nuit à la cicatrisation.
- L’exposition prolongée à des poussières ou produits chimiques en environnement professionnel ou domestique.
- Les médicaments antiplaquettaires sans avis médical, qui pourraient fragiliser la coagulation.
Une attention particulière doit aussi être portée aux épisodes infectieux. Un traitement adapté des rhinites, sinusites ou allergies saisonnières via des produits spécifiques de pharmacie, tels que ceux de la gamme Humex, aide à limiter l’inflammation et donc le risque de saignements.
Ces précautions de maintien s’accompagnent souvent de conseils pour une bonne hygiène nasale :
- Ne pas se moucher trop vigoureusement.
- Éviter de se gratter le nez ou d’y insérer des objets étrangers.
- Masser doucement la base du nez pour améliorer la circulation sanguine locale.
| Prévention | Recommandation | Produits conseillés |
|---|---|---|
| Hydratation | Utilisation régulière de sprays et gels hydratants | Sterimar, Bioré nasal hydrating |
| Éviction Irritants | Arrêt tabac, limitez poussières et produits chimiques | N/A |
| Traitement infections | Consultation pour traitements adaptés | Humex rhinite, Humex sinusite |
Comment gérer les saignements de nez en situation d’urgence : rôle des pharmacies et premiers secours
En situation d’urgence, l’accès rapide aux conseils et aux équipements adéquats est un atout majeur pour maîtriser un épisode d’épistaxis. Les pharmacies constituent souvent le premier point de contact pour le grand public confronté à un saignement de nez.
Les pharmaciens jouent un rôle essentiel, non seulement en fournissant des produits adaptés — des sprays hydratants comme Sterimar, des compresses hémostatiques Hansaplast, voire des pansements spécifiques comme Compeed — mais aussi en prodiguant les recommandations essentielles.
Un dispositif standard des officines modernes inclut :
- Des kits d’urgence pour saignement de nez, composés de compresses stériles et d’adjuvants cicatrisants.
- Des sprays à base d’eau de mer ou d’ingrédients naturels pour restaurer la muqueuse.
- Des conseils personnalisés, intégrant la prévention et les limitations à respecter après un saignement.
Les pharmaciens insistent aussi sur la nécessité de surveiller certains signes d’alerte pouvant nécessiter une orientation vers un service d’urgences :
- Saignement qui ne s’arrête pas malgré 20 minutes de compression.
- Hémorragie très abondante avec troubles respiratoires.
- Douleur intense, traumatisme nasal sévère ou antécédent de troubles de la coagulation.
| Situation | Action recommandée | Produit/pharmacie |
|---|---|---|
| Saignement modéré | Compression et spray hydratant | Sterimar, Bioré |
| Saignement prolongé | Utilisation de compresses Hansaplast, consultation médicale | Hansaplast, Mercurochrome |
| Situation grave | Urgences médicales | Services d’urgences |
Le rôle des produits pharmaceutiques : sélection, efficacité, conseils d’utilisation
Le marché des produits de prise en charge des saignements de nez s’est considérablement enrichi en 2025, offrant une palette adaptée pour chaque situation, du simple entretien nasal à la gestion d’épisodes aigus. La sélection de produits en officine est désormais guidée par des critères de sécurité et d’efficacité validés.
Sterimar est l’un des produits phares sur le marché français, reconnu pour ses sprays à base d’eau de mer, isotoniques ou hypertoniques, qui réhydratent les fosses nasales sans effets secondaires ni dépendance. Il facilite la cicatrisation et limite l’apparition des saignements. Les sprays sont souvent prescrits dans le cadre des conseils post-épistaxis en pharmacie.
Les gels ou baumes à base d’ingrédients naturels, comme ceux de la gamme Bioré, apportent un confort supplémentaire en créant une barrière protectrice et en favorisant la réparation locale.
En parallèle, des marques comme Hansaplast, Compeed, ou Mercurochrome proposent des compresses et pansements hémostatiques qui peuvent être appliqués sur une peau irritée ou des points de contact fragiles à proximité des narines.
- Privilégier l’hydratation avec Sterimar après un épisode.
- Utiliser des pansements adaptés pour protéger la muqueuse entre les épisodes.
- Éviter les substances irritantes ou allergènes dont la composition est clairement indiquée sur l’emballage.
- Demander conseil à un pharmacien avant l’usage des anticoagulants ou anti-inflammatoires qui peuvent aggraver le risque.
| Produit | Usage principal | Avantages |
|---|---|---|
| Sterimar (spray nasal) | Hydratation et cicatrisation nasale | Effet naturel, non irritant, compatible avec allergies |
| Bioré (gel nasal) | Protection prolongée et apaisement | Texture légère, barrière protectrice |
| Hansaplast (compresses hémostatiques) | Arrêt du saignement et cicatrisation | Facilité d’application, stérilité garantie |
Quand consulter un professionnel de santé en cas de saignement de nez fréquent ou sévère
La majorité des saignements de nez peuvent se gérer à domicile avec des gestes simples. Cependant, certaines situations requièrent une vigilance accrue et une consultation médicale rapide. Le pharmacien d’officine constitue souvent le premier interlocuteur pour aiguiller face à ces cas.
Les signes d’alerte nécessitant un rendez-vous médical sont :
- Saignements répétés, plus de 3 épisodes en une semaine.
- Durée des saignements supérieure à 20 minutes malgré une compression efficace.
- Présence de facteurs de risque : troubles de la coagulation, hypertension mal contrôlée.
- Apparition de douleur importante ou déformation du nez après un traumatisme.
- Symptômes associés inquiétants : saignement de sang rouge vif et abondant, troubles respiratoires, malaise.
Dans ces cas, une consultation aux urgences ou chez un spécialiste ORL est souvent prescrite. Des examens complémentaires, comme un bilan sanguin pour contrôler la coagulation ou une endoscopie nasale, peuvent être nécessaires.
| Symptôme/Alerte | Action recommandée | Point d’accès |
|---|---|---|
| Saignements fréquents | Consultation médicale ORL | Pharmacien, Médecin généraliste |
| Persistance au-delà de 20 minutes | Orientation vers urgences | Service d’urgences |
| Traumatisme nasal sévère | Consultation spécialisée | ORL, URGENCES |
Face à l’incertitude, mieux vaut privilégier la prudence et s’informer en pharmacie sur les signes qui doivent alerter. Le rôle d’un professionnel dans cette gestion est irremplaçable, notamment pour déconseiller l’automédication agressive et orienter vers des traitements adaptés, contribuant ainsi à la sécurité du patient.
Les erreurs fréquentes à éviter pour ne pas aggraver un saignement de nez
À force d’entendre des conseils erronés, beaucoup continuent à commettre des erreurs qui aggravent la situation lorsqu’un saignement de nez survient. Identifier ces comportements permet d’éviter les complications inutiles.
La principale erreur concerne la position de la tête, souvent instinctivement rejetée en arrière, croyant éviter une perte de sang visible. En réalité, cela favorise l’absorption de sang par la gorge, pouvant causer nausées et vomissements.
D’autres erreurs fréquentes ciblent les gestes :
- Appuyer uniquement sur une narine, ce qui peut entraîner un déplacement insuffisant de la cloison nasale et empêcher la compression efficace sur la source du saignement.
- Souffler fort ou se moucher trop brutalement pendant ou juste après un épisode, ce qui peut rouvrir la blessure.
- Utiliser des remèdes maison non validés, comme l’application d’alcool ou d’autres substances irritantes, qui augmentent l’inflammation.
- Ignorer un saignement prolongé ou sévère, retardant ainsi une prise en charge adaptée.
Ces erreurs peuvent retarder la cicatrisation et augmenter le risque de récidive voire de complications. S’en défaire est possible grâce à une meilleure information diffusée notamment dans les pharmacies, où les marques telles que Urgo offrent des produits adaptés pour apaiser les muqueuses et favoriser une meilleure guérison.
| Erreur fréquente | Conséquence | Alternative correcte |
|---|---|---|
| Pencher la tête en arrière | Risque de nausée, de fausse évaluation du saignement | Garder la tête droite ou penchée en avant |
| Appuyer sur une seule narine | Compression inefficace, prolongation du saignement | Compression bilatérale ferme pendant 10 min |
| Se moucher fort | Risque de relancer le saignement | Se moucher doucement avant la compression |
La récupération après un saignement de nez : soins et suivi adaptés
Une fois l’épisode maîtrisé, l’attention se porte sur le soin des muqueuses et la prévention d’un nouvel incident. Les pharmaciens recommandent souvent d’hydrater délicatement la zone touchée, notamment avec des produits comme les sprays Sterimar ou les gels doux Bioré.
Il est également conseillé d’éviter toute activité physique intense pendant 24 à 48 heures, afin de limiter la pression sanguine locale qui pourrait redéclencher un saignement.
Dans certains cas, une légère douleur ou sensation d’irritation peut persister, ce qui justifie l’usage ponctuel de pansements ou compresses hémostatiques disponibles en pharmacie. Des marques réputées comme Compeed proposent des pansements spécifiques adaptés aux peaux sensibles autour du nez.
- Éviter les efforts physiques et le port de charges lourdes immédiatement après l’épisode.
- Hydrater régulièrement avec des produits adaptés.
- Surveiller tout signe de récidive ou d’infection.
- Consulter en cas de signes anormaux (douleur importante, écoulement purulent).
| Soins post-épistaxis | Recommandations | Produits conseillés |
|---|---|---|
| Hydratation des muqueuses | Usage régulier de sprays et gels non irritants | Sterimar, Bioré |
| Repos relatif | Eviter efforts physiques intenses | N/A |
| Protection cutanée | Application de pansements adaptés en cas d’irritation | Compeed, Mercurochrome |
Questions fréquentes sur la maîtrise des saignements de nez
- Q : Pourquoi faut-il éviter de pencher la tête en arrière lors d’un saignement de nez ?
R : Cette position favorise le passage du sang dans la gorge, entraînant nausées, vomissements et risque d’étouffement. La bonne posture est la tête droite ou légèrement penchée vers l’avant. - Q : Combien de temps doit durer la compression pour arrêter un saignement de nez ?
R : La compression ferme doit être maintenue sans interruption pendant au moins 10 minutes afin de favoriser la formation d’un caillot stable. - Q : Quels produits pharmaceutiques sont recommandés pour hydrater la muqueuse nasale après un saignement ?
R : Les sprays à base d’eau de mer comme Sterimar sont recommandés pour réhydrater sans irriter. Les gels Bioré peuvent aussi offrir un confort prolongé. - Q : Quand consulter un médecin en cas de saignement de nez ?
R : En cas de saignements fréquents, de durée prolongée au-delà de 20 minutes malgré la compression, ou après un traumatisme important, il est impératif de consulter. - Q : Existe-t-il des erreurs à éviter qui rallongent la durée du saignement ?
R : Oui, notamment pencher la tête en arrière, compresser une seule narine ou se moucher trop fort après le saignement.
