Dans un contexte où l’automédication est devenue une pratique courante, notamment pour lutter contre la fièvre et les douleurs, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a récemment rappelé avec force les dangers liés à l’utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), notamment l’ibuprofène et le kétoprofène, en cas d’infections. Ces médicaments, souvent disponibles sans ordonnance sous des noms commerciaux tels que Nurofen, Advil, Spedifen, Upfen, Ketra, Ibuprofène Biogaran, Ibuprofène Mylan, Kétum, Biprofenid ou Prontalgine, ne sont pas anodins et peuvent entraîner des complications infectieuses graves. Cette alerte, basée sur une enquête approfondie de pharmacovigilance, remet en question des pratiques bien ancrées et invite à une vigilance stricte quant à la prise de ces substances. Pourquoi faut-il être prudent avec ces anti-inflammatoires en cas d’infection ? Quels sont les mécanismes en jeu ? Quels sont les risques concrets pour la santé publique en 2025 ? Le point à travers une analyse rigoureuse des faits et des recommandations actuelles.
Risques majeurs des anti-inflammatoires comme l’ibuprofène et le kétoprofène lors d’infections
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont souvent perçus comme des médicaments banals et efficaces pour réduire les symptômes associés à la douleur et à la fièvre. Cependant, leur usage lors d’infections, même courantes, recèle des dangers insoupçonnés. L’enquête conduite par l’ANSM a réuni des données sur des complications infectieuses sévères associées à l’absorption d’ibuprofène et de kétoprofène. Depuis les années 2000, 337 cas de complications liées à l’ibuprofène et 49 cas pour le kétoprofène ont été reportés. Ces incidents concernent aussi bien les adultes que les enfants, les jeunes patients représentant près de la moitié des alertes signalées.
Les complications recensées sont variées et prouvent que la gravité ne se limite pas à un type particulier d’infection :
- Infections cutanées sévères, notamment des fasciites nécrosantes qui détruisent rapidement les tissus mous
- Abscesses cérébraux, une évolution redoutable pouvant entraîner des lésions neurologiques permanentes
- Pneumonies compliquées qui peuvent nécessiter une hospitalisation en soins intensifs
La prise de ces AINS même pendant quelques jours, ou en parallèle d’un traitement antibiotique, peut suffire à favoriser ces complications graves. Par exemple, un cas clinique récent concernait un adolescent ayant consommé du Spedifen pour une angine. La suppression des symptômes initiaux a retardé le diagnostic, entrainant une aggravation rapide de l’infection. Cela illustre parfaitement la problématique : masquer la fièvre et la douleur retarde la consultation médicale, ce qui laisse le temps à l’infection de se propager inopinément.
Certaines pathologies virales, telles que la varicelle, sont également à risque. Malgré les avertissements explicites dans les notices, il est courant de constater des prescriptions ou des automédications à base d’ibuprofène ou de kétoprofène au cours de cette maladie. Les conséquences peuvent être des lésions cutanées sévères, parfois aggravées, qui auraient pu être évitées en privilégiant le paracétamol, reconnu comme traitement de première intention pour la gestion des symptômes.
Médicament | Principaux risques en cas d’infection | Exemples de complications | Recommandations officielles |
---|---|---|---|
Ibuprofène (Nurofen, Advil, Spedifen, Upfen, Ibuprofène Biogaran, Ibuprofène Mylan) | Aggravation des infections bactériennes, retard au diagnostic | Fasciites nécrosantes, abcès cérébraux, pneumonies sévères | Éviter en cas d’infection ; privilégier paracétamol |
Kétoprofène (Biprofenid, Kétum, Ketra) | Mêmes risques que l’ibuprofène, plus rares mais graves | Complications pulmonaires et cutanées sévères | Ne pas utiliser lors d’infection |
Paracétamol (Prontalgine) | Moins de risques en infection | Rares, surdosage possible | Recommandé comme antalgiques et antipyrétique |
Le rapport entre ces risques et l’augmentation de leurs usages inquiète les autorités sanitaires. Parmi les problématiques constatées, le recours fréquent à ces AINS en automédication, sans avis médical, est souligné comme un facteur aggravant essentiel. Malgré cela, des prescriptions apparaissent encore dans des contextes pathologiques contre-indiqués, soulignant un besoin urgent d’amélioration des pratiques médicales.

Mécanismes scientifiques expliquant les effets délétères des AINS lors d’infections
Comprendre pourquoi l’ibuprofène et le kétoprofène peuvent aggraver certaines infections impose d’explorer leur mode d’action au niveau cellulaire et immunitaire. Ces anti-inflammatoires non stéroïdiens agissent principalement en inhibant les enzymes cyclo-oxygénases (COX-1 et COX-2), responsables de la production des prostaglandines, molécules impliquées dans l’apparition de la douleur, de la fièvre et de l’inflammation.
Cette inhibition engendre une diminution des signes inflammatoires, ce qui est recherché en rhumatologie ou en traumatologie. Mais cela peut entraîner des conséquences indésirables dans le contexte infectieux :
- Altération de la réponse immunitaire locale : Les prostaglandines participent à la coordination de la réponse de défense contre les agents pathogènes. Leur inhibition réduit le recrutement des cellules immunitaires essentielles au site de l’infection.
- Masquage des symptômes d’alerte : La disparition de la fièvre et de la douleur peut retarder la consultation médicale, et ainsi la mise en place d’un traitement antibiotique adapté.
- Dérégulation inflammatoire : L’inflammation est un signal protecteur. La suppression excessive peut favoriser l’extension de l’infection et la nécrose des tissus, parfois mortelle comme dans le cas des fasciites nécrosantes.
Des études immunologiques ont montré que les patients présentant une infection sous traitement AINS avaient une activation moindre des macrophages et une production réduite de cytokines pro-inflammatoires nécessaires à l’élimination bactérienne. Ces perturbations facilitent la survie des bactéries au sein des tissus, prolongeant la maladie ou la rendant plus sévère.
Ces mécanismes fournissent une explication scientifique au constat clinique posé par l’ANSM. L’association avec un antibiotique ne suffit pas toujours à prévenir l’aggravation, puisque la capacité naturelle de contrôle de l’infection est compromise.
Effet des AINS | Conséquences en cas d’infection |
---|---|
Inhibition des cyclo-oxygénases (COX-1 et COX-2) | Réduction des prostaglandines → baisse de la réponse inflammatoire locale |
Baisse de la production de cytokines pro-inflammatoires | Diminution de la défense immunitaire et prolifération bactérienne facilitée |
Atténuation de la douleur et de la fièvre | Retard du diagnostic et traitement inadapté |
Ces données invitent à privilégier des alternatives pharmacologiques comme le paracétamol, qui agit différemment en réduisant la fièvre et la douleur sans interférer avec le système immunitaire de manière significative. Les mécanismes détaillés des AINS sont essentiels à comprendre pour une utilisation responsable.
Pratiques médicales actuelles et dérives observées dans la prescription d’AINS en contexte infectieux
Même après les alertes répétées, l’usage inapproprié des AINS lors d’infections reste un problème de santé publique en 2025. L’enquête de pharmacovigilance de l’ANSM a mis en lumière des cas où les médecins eux-mêmes prescrivent l’ibuprofène ou le kétoprofène en présence d’une infection confirmée, ce qui rend la situation alarmante.
Plusieurs facteurs expliquent ces pratiques :
- Habitude clinique : Le réflexe voire la règle tacite d’administration d’anti-inflammatoires en cas de symptômes douloureux ou fébriles, sans réflexion approfondie sur l’origine du mal.
- Pression sociétale et demandes des patients : Les patients réclament souvent un soulagement rapide et puissant, préférant les Comprimés comme Prontalgine, Biprofenid ou Ketra.
- Manque d’information transparente : Les notices des médicaments ne précisent pas toujours clairement les risques infectieux, favorisant la méconnaissance qui perdure dans la population et chez certains professionnels.
Cette situation aboutit à un paradoxe sanitaire où les patients aggravent leur état en cherchant à se soigner. Pour lutter contre ce phénomène, certaines sociétés savantes militent pour rendre la prescription d’ibuprofène et de kétoprofène strictement obligatoire, freinant ainsi l’automédication dangereuse.
Cause | Conséquence | Solution proposée |
---|---|---|
Automédication non encadrée | Usage abusif, complications infectieuses | Prescription obligatoire d’AINS |
Pratiques médicales laxistes | Prescriptions inappropriées | Formation médicale renforcée |
Information incomplète sur les notices | Méconnaissance des risques | Mise à jour des notices avec avertissements |
Dans le cadre d’un traitement symptomatique, le paracétamol est toujours privilégié car il ne génère pas les mêmes risques. Les listes des médicaments contenant de l’ibuprofène comme Nurofen, Advil, Spedifen, Upfen ou encore les marques d’origine générique telles qu’Ibuprofène Biogaran et Ibuprofène Mylan, doivent être prises avec précaution et ne jamais être administrés sans opinion médicale lors d’une infection. De même, les anti-inflammatoires comme Kétum, Biprofenid ou Ketra sont à proscrire dans cette situation.

Impact de l’automédication et conseils pour éviter les risques liés aux AINS en infection
La capacité de chaque individu à recourir aux AINS sans consultation préalable facilite certes un traitement rapide des symptômes, mais augmente de manière significative les risques de complications. En 2025, la surconsommation de médicaments comme Nurofen, Advil ou Spedifen en automédication est un facteur aggravant. Il est impératif que le grand public soit informé des risques réels qu’ils encourent.
Voici quelques règles simples pour minimiser les dangers liés aux AINS en cas d’infection :
- Ne jamais utiliser Nurofen, Ibuprofène Biogaran ou leurs équivalents en cas de suspicion d’infection sans avis médical.
- Privilégier l’usage du paracétamol, comme la Prontalgine, dans les limites posologiques recommandées (maximum 3 grammes par jour).
- Surveiller attentivement l’évolution des symptômes et consulter rapidement en cas de persistance ou aggravation.
- Éviter l’automédication systématique pour un simple mal de gorge ou une fièvre, notamment chez les enfants.
- Lire la notice d’information complète et vérifier la présence de contre-indications liées aux infections.
L’éducation sanitaire doit s’accompagner d’une diffusion d’informations fiables comme celles proposées sur des sites spécialisés, qui expliquent notamment comment différencier le paracétamol de l’ibuprofène et choisir son antidouleur efficacement : santé : paracétamol ou ibuprofène ?.
Un dernier point : certains AINS sont encore recommandés pour des affections inflammatoires localisées (exemples : Strefen pour le mal de gorge, Minalfène pour les otites) malgré ces alertes, un sujet délicat qui demande une réévaluation scientifique complète, compte tenu des risques infectieux potentielles.
Bonnes pratiques | À éviter |
---|---|
Consulter avant toute prise d’AINS | Automédication systématique |
Privilégier le paracétamol (Prontalgine) | Prise d’ibuprofène (Advil, Nurofen, etc.) en cas de fièvre ou infection sans avis |
Surveiller les effets secondaires | Combinaisons médicales non supervisées |
Analyse des alternatives naturelles et traitements complémentaires face aux douleurs et fièvre infectieuses
Face aux dangers avérés des anti-inflammatoires classiques en cas d’infections, un intérêt grandissant émerge autour des traitements naturels ou complémentaires pour soulager la douleur et faire baisser la fièvre. Ces alternatives, souvent moins agressives, présentent des profils d’effets secondaires plus faibles et peuvent s’intégrer à une stratégie thérapeutique globale, dans le respect des recommandations médicales.
Parmi les remèdes naturels bien documentés, on trouve notamment :
- L’argile : Utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires locales et pour apaiser les zones irritées, notamment après des piqûres d’insectes ou pour calmer les inflammations cutanées – en savoir plus sur les bienfaits de l’argile.
- Les tisanes au thym : Connues pour leur effet antiseptique léger, elles sont souvent recommandées pour apaiser le mal de gorge.
- Les huiles végétales : Plusieurs huiles comme celle d’olive ou de lavande détiennent des vertus apaisantes et réparatrices – plus d’informations sur les huiles végétales santé.
- Le miel : Un trésor naturel aux multiples vertus antibactériennes et cicatrisantes, particulièrement efficace dans le traitement des affections ORL.
Il reste capital de rappeler que ces traitements ne remplacent en aucun cas une consultation médicale en cas d’infection suspectée ou avérée. Une prise en charge adaptée, éventuellement combinée à ces remèdes naturels, permet de maximiser les chances d’un rétablissement rapide et sans séquelles.
Remède naturel | Utilisation principale | Effets secondaires potentiels |
---|---|---|
Argile | Calmer les inflammations locales, apaiser les piqûres | Rare allergie cutanée |
Thym (tisane) | Antiseptique léger pour la gorge | Prudence en cas d’allergie aux lamiacées |
Huiles végétales | Apaisement, réparation tissulaire | Allergies cutanées potentielles |
Miel | Propriétés antibactériennes et cicatrisantes | Contre-indiqué chez enfants < 1 an |
Pour découvrir plus de conseils pratiques et remèdes naturels pour soulager différents maux, c’est ici une mine d’informations utiles et fiables.
Impact des campagnes d’information et évolution des mentalités sur l’usage des anti-inflammatoires
Depuis l’alerte de l’ANSM en 2019, de nombreuses campagnes d’information ont été déployées afin de sensibiliser le grand public et les professionnels de santé aux risques liés à l’usage des anti-inflammatoires lors d’infections. Le chemin vers un changement des comportements s’avère lent mais progressif.
Les campagnes gouvernementales et les médias spécialisés contribuent à :
- Mettre en lumière les dangers des AINS comme l’ibuprofène (Nurofen, Advil, Spedifen, Upfen) et le kétoprofène (Kétum, Biprofenid, Ketra) en cas d’infections potentielles
- Recommander la prudence et l’usage du paracétamol (Prontalgine) en première intention, avec des limites de dose clairement communiquées
- Stimuler le dialogue entre patients et professionnels de santé sur les bonnes pratiques médicamenteuses
Les études épidémiologiques récentes montrent une diminution du recours à ces médicaments en automédication pour les infections, et un recours accru aux alternatives moins risquées. Plusieurs dispositifs numériques, applications mobiles, et plateformes pédagogiques ont également émergé pour accompagner cette transition.
Année | Taux de consommation AINS en automédication (%) | Taux de prescription inappropriée (%) | Résultats observés |
---|---|---|---|
2019 | 45 | 20 | Important nombre de complications infectieuses |
2025 | 28 | 9 | Diminution significative des complications |
Cette évolution montre qu’une prise de conscience collective est en marche, mais elle doit s’accompagner d’un renouvellement constant des campagnes et de l’éducation aux médicaments pour pérenniser la sécurité sanitaire.
Recommandations officielles et bonnes pratiques pour la gestion des douleurs et fièvres en cas d’infection
Les autorités sanitaires rappellent que, face à une infection légère, la priorité repose sur le contrôle des symptômes douloureux ou fébriles en évitant les AINS. En effet, le paracétamol demeure la référence en 2025 pour traiter la fièvre et les douleurs modérées, avec une posologie max de 3 grammes par jour chez l’adulte.
Voici une liste synthétique des recommandations thérapeutiques et précautions clés :
- Éviter tous les AINS, y compris ibuprofène (Nurofen, Advil, Spedifen, Upfen), kétoprofène (Biprofenid, Kétum, Ketra) et dérivés similaires, en cas d’infection constatée ou suspectée.
- Privilégier le paracétamol, seul ou en association avec d’autres antalgiques non AINS, sans dépasser les doses recommandées.
- Consulter un professionnel de santé rapidement si les symptômes persistent ou s’aggravent.
- Éviter l’automédication pour les enfants, et préférer toujours l’avis médical.
- Informer clairement sur les risques liés aux AINS lors de la délivrance des médicaments.
Type de médicament | Indication | Position en cas d’infection | Dosage recommandé adulte |
---|---|---|---|
Paracétamol (Prontalgine) | Fièvre et douleur légère/modérée | Recommandé | Max 3 g/jour |
Ibuprofène (Nurofen, Advil, Spedifen, Upfen) | Anti-inflammatoire et antalgique | Contre-indiqué | Non recommandé en cas d’infection |
Kétoprofène (Biprofenid, Kétum, Ketra) | Anti-inflammatoire et antalgique | Contre-indiqué | Non recommandé en cas d’infection |
Ce cadre réglementaire est soutenu par un effort continu d’information publique afin de réduire les risques associés à l’usage inapproprié des anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Qui est concerné par cette alerte nationale sur l’ibuprofène et le kétoprofène ?
L’alerte sur les risques liés à l’ibuprofène et au kétoprofène n’épargne aucun groupe d’âge ni segment de la population. Depuis l’analyse des données, il est clair que les enfants et les adultes sont également touchés par les complications graves. Les enfants représentent près de 50 % des signalements, ce qui justifie particulièrement la prudence dans ce groupe vulnérable.
Les pathologies ORL, dermatologiques, neurologiques et pulmonaires sont principalement concernées. De nombreux cas ont montré qu’une simple piqûre d’insecte ou une angine banale traitée avec un AINS peut évoluer vers une infection grave nécessitant une hospitalisation.
Par exemple :
- Un enfant ayant pris du Prontalgine a présenté une surinfection cutanée sévère après une varicelle.
- Un adulte traité avec du Ketra pour une pneumonie initiale a vu son état se compliquer par une fasciite nécrosante.
- Des cas d’abcès cérébraux ont été documentés suite à l’usage d’Ibuprofène Mylan en présence d’infections ORL.
Il est crucial que tous les patients et leurs proches soient alertés, notamment via les campagnes d’éducation sanitaire, afin d’éviter des incidents évitables par une meilleure gestion du traitement symptomatique.
Population | Type d’infections exposant à risque | Conseils spécifiques |
---|---|---|
Enfants | Varicelle, infections ORL, piqûres cutanées | Prudence extrême, paracétamol de préférence |
Adultes | Pneumonies, infections cutanées, abcès cérébraux | Consultation médicale avant toute prise d’AINS |
Pour approfondir la connaissance des complications associées et mieux comprendre pourquoi certains médicaments sont déconseillés, consultez cet article complet sur les dangers de l’ibuprofène en infections ORL.
FAQ – Questions fréquentes sur l’usage de l’ibuprofène et du kétoprofène en cas d’infections
- Faut-il toujours éviter l’ibuprofène en présence d’une infection ?
Oui, il est fortement conseillé de ne pas prendre d’ibuprofène lors d’une infection, car cela peut masquer les symptômes et aggraver l’état en retardant le diagnostic. - Le paracétamol est-il une alternative sûre pour traiter la fièvre et la douleur en cas d’infection ?
Oui, le paracétamol (Prontalgine) est recommandé comme traitement de première intention, à condition de respecter la dose maximale de 3 grammes par jour. - Quels sont les symptômes indiquant une complication possible lors de la prise d’anti-inflammatoires ?
Une aggravation rapide de la douleur, apparition d’une rougeur importante, fièvre persistante ou hausse brutale de la température, gonflement inhabituel ou signes neurologiques doivent alerter et nécessitent une consultation urgente. - Les enfants sont-ils plus exposés aux risques liés à l’ibuprofène durant une infection ?
Oui, les enfants sont particulièrement vulnérables, notamment en cas de varicelle ou infections cutanées. L’usage d’AINS doit être évité et strictement encadré chez les plus jeunes. - Existe-t-il des AINS autorisés pour certaines inflammations malgré ce contexte ?
Certains AINS comme le flurbiprofène (Strefen) ou l’alminoprofène (Minalfène) sont encore utilisés pour des inflammations spécifiques des voies respiratoires, mais leur usage doit être très prudent et toujours sous avis médical.